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D’après le Daily Mail, les autorités françaises ont fait pression sur l’UEFA pour que les faits de délinquance survenus autour du Stade de France, à l’occasion de la finale de la Ligue des champions entre le Real Madrid et Liverpool, ne soient pas mentionnés dans la communication officielle qui a été faite le soir du match. Et qu’ainsi la faute soit rejetée sur les fans des Reds.
L’UEFA a-t-elle été censurée? Le Daily Mail affirme que les autorités françaises ont fait pression sur l’instance dirigeante du football européen pour que celle-ci, le soir de la finale de la Ligue des champions, ne fasse aucune mention des faits de délinquance survenus autour du Stade de France.
D’après le média britannique, l’UEFA voulait évoquer ce sujet dans son communiqué diffusé le soir du fiasco, afin de décrire au mieux les graves incidents et d’expliquer la décision de retarder le coup d’envoi. Le texte qui aurait été imaginé devait alors préciser que la présence de délinquants avait aggravé le chaos autour du stade et conduit à l’utilisation de gaz lacrymogène.
Dans le communiqué finalement publié, et désormais indisponible sur le site de l’UEFA, le retard du coup d’envoi est simplement attribué à l’afflux de “milliers de fans qui avaient acheté de faux billets”. “Comme le nombre de supporters à l’extérieur du stade continuait à augmenter après le coup d’envoi, la police les a dispersés à l’aide de gaz lacrymogène et les a forcés à quitter le stade”, ajoutait aussi l’instance présidée par Aleksander Čeferin.
Evidemment, on peut tout à fait penser qu’il y a là un scandale d’Etat supplémentaire, avec une volonté de couvrir les graves mensonges dont se sont rendus coupables les cadres du régime : ces derniers ont mis en cause les malheureux Anglais, pour couvrir les hordes immigrées qui ont se sont livré à de nombreuses agressions (les vidéos comportaient des « images extrêmement violentes »).
« La justice n’aurait-elle pas réclamé les images de vidéosurveillance à temps ? C’est bien ce qu’a laissé entendre le directeur des relations institutionnelles de la Fédération Française de Football (FFF), Erwan Le Prévost. Il était auditionné au Sénat ce jeudi 9 juin concernant les débordements survenus au Stade de France le samedi 28 mai dernier, en marge de la finale de la Ligue des Champions. Alors qu’une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur ces agissements, Erwan Le Prévost a indiqué au Sénat que les images de vidéosurveillance ont été « détruites », relate franceinfo. « Les images sont disponibles pendant sept jours. Elles sont ensuite automatiquement détruites », a-t-il détaillé.
Erwan Le Prévost a jugé qu’« on aurait dû avoir une réquisition pour les fournir ». Mais la justice ne s’en est pas préoccupée à temps. Les enregistrements des incidents ont donc été perdus pour de bon. « Pour avoir été au PC sécurité toute la journée, les images sont extrêmement violentes », a tenu à préciser Erwan Le Prévost. […] » (source VA)
Au cœur du scandale de la fameuse soirée de la finale de la Ligue des champions, les multiples agressions et le refus de la classe politique d’assumer son action et un élément qui reste méconnu : le rôle des stadiers, ces employés des stades chargés de gérer les spectateurs.
Normalement, ce métier est encadré et nécessite une formation. Théoriquement, la mission est censée être assurée par des personnes disposant d’une formation d’agent de sécurité. Mais l’explosion des besoins suite à la menace terroriste a exigé un renforcement des effectifs. Au risque de perdre en qualité ? « Un stadier va travailler six heures, payé au SMIC, et va rentrer chez lui, le soir, en ayant parfois été toute la journée dans le froid, et peut-être insulté quand il était près des ultras, pour toucher 60 euros. Est-ce que, pour cette somme, j’ai envie de faire ça ? Je n’en suis pas convaincu », déclarait au Monde (6/12/2021) le président de la société qui fournit le club de Metz en stadiers. « Au final, on se retrouve avec des personnes ayant un statut de sous-vigiles », pointe Noam Anouar, ancien agent des renseignements en poste en Seine Saint Denis, contacté par Boulevard Voltaire. Ce département, Noam Anouar le connaît comme sa poche, surtout le Stade de France. Auteur, avec Willy Le Devin, du livre La France doit savoir (sous-titré Un flic chargé de la surveillance des islamistes raconte) il a fait partie des premiers arrivés sur les lieux, lors de l’attentat du 13 novembre 2015. Évidemment, ce drame était dans son esprit lors de la cataclysmique finale de Ligue des champions. « C’est une technique vieille comme le monde. On va recruter des mecs dans la cité d’à coté et quelques grands frères pour tenir leurs amis. » Pas si efficace que cela, visiblement... « Cela peut aussi se retourner contre vous, soupire Anouar. Si les personnes recrutées sont dans des dispositions de complicité vis-à-vis des fauteurs de troubles, cela vous explose à la figure. Imaginez si un terroriste bénéficiait de la complicité de stadiers placés là pour lui faciliter l’entrée au stade avec une arme... », alerte-t-il.
Un personnel sous-formé, sous-payé et parfois complice des racailles. C’est tout cela qui s’est retrouvé au Stade de France. Un choix incompréhensible quand on sait l’enjeu politique et logistique que représente une telle rencontre. « On voit très bien que l'organisation était défaillante sur plusieurs aspects, notamment du fait de stadiers mal formés, incompétents, recrutés une semaine avant la rencontre via Facebook. Ce n'était même pas le niveau Ligue 2 des stadiers ! », abonde le journaliste sportif Daniel Riolo dans Le Figaro (30/5/2022).
Au fond, l’incarnation de cette débâcle, n’est-ce pas cette racaille arrivée en France illégalement, parvenue à entrer dans le stade sans billet, se filmant en affirmant avoir niqué la France pour parader chez Hanouna le lendemain ? « Il disait vouloir n...er la France, eh bien, c’est réussi », fulmine Noam Anouar. « Il a bien n...qué tout le monde, si cela ne tenait qu’à moi, il serait déjà dans l’avion ! » conclut l’auteur du livre La France doit savoir. À ce stade, et vu du stade, le fiasco international de cette finale est bel et bien multifactoriel. L’aboutissement de problématiques anciennes.